Chaires d’entreprises
Depuis 2020, le LEO s’est engagé dans une stratégie de recherche partenariale avec des entreprises privées grâce au montage d’Initiatives de Recherche (IdR) sous l’égide de l’Institut Louis Bachelier. Une IdR est une convention de partenariat associant une ou plusieurs entreprises et une ou plusieurs institutions académiques (université, école, centre de recherche, etc.) autour d’un projet de recherche pluriannuel. En 2020, l’Institut Louis Bachelier hébergeait plus de 65 programmes de recherche autour de 4 transitions : numérique, environnementale, démographique, financière.
Chaire Crédit Agricole
Transition énergétique et transformation des modèles économiques
Le développement économique est devenu indissociable des conditions environnementales et sociales. Le défi de la transition énergétique passera inévitablement par de profondes mutations de l’économie.
Détails
- Initiative de recherche
- Responsables scientifiques : Camélia TURCU et Yannick LUCOTTE
- Montant LEO : 275 000€
- Fondation : IEF
- Transition : Environnementale
- Création : 01-10-2022
- Fin / Proch. Ren. : 30-08-2025
Le développement économique est devenu indissociable des conditions environnementales et sociales. Le défi de la transition énergétique passera inévitablement par de profondes mutations de l’économie. Dans cette optique, les établissements financiers joueront un rôle central dans la conduite et la réussite de cette transformation. Les conclusions de « l’exercice climatique pilote » conduit par l’ACPR en 2020 montrent en synthèse que l’exposition des institutions françaises aux secteurs les plus concernés par le risque de transition, tels qu’identifiés dans cet exercice (industries extractives, raffinage, pétrole, agriculture, etc.), est aujourd’hui relativement faible. Toutefois, plusieurs études mettent en avant la nécessité de renforcer la connaissance, la projection et la modélisation de ces transformations sectorielles et intra-sectorielles qui seront induites par la transition vers une économie neutre en carbone à horizon 2050.
Chaire Thélem
Détails
- Initiative de recherche
- Responsable scientifique : Denisa BANULESCU-RADU
- Montant LEO : 253 000€
- Durée : 01-09-2021 au 01-09-2024
Data science et détection de fraude en assurance
L'Initiative de Recherche « Data Science et Détection de Fraude en Assurance » a été lancée en septembre 2021 en partenariat avec Thélem Assurances sous l’égide de l'Institut Louis Bachelier.
L'Initiative de Recherche « Data Science et Détection de Fraude en Assurance » a été lancée en septembre 2021 en partenariat avec Thélem Assurances sous l’égide de l'Institut Louis Bachelier. Cette IdR, portée par Denisa BANULESCU-RADU, est un projet de recherche sur 3 ans regroupant des spécialistes d’économétrie, de data science et d’économie dans l’objectif de développer de nouvelles techniques de prévention et de détection de la fraude dans le domaine de l’assurance. Il s’agit de la deuxième chaire partenariale du LEO, après celle signée en 2020 avec la société Yomoni.
Thélem Assurances est un groupe mutualiste spécialisé dans les assurances de personnes, de biens et de responsabilités pour les particuliers et les professionnels. L’entreprise, dont le réseau de distribution physique est composé de 285 agences réparties dans 53 départements et 246 courtiers, a réalisé un chiffre d’affaires de 390,4 millions d’euros en 2020, correspondant à un portefeuille d’1,1 million de contrats et 491 855 sociétaires. Son siège social est basé à Chécy, dans le Loiret, avec également des sites à Châteauroux, Nantes et Paris. Thélem Assurances a fêté ses 200 ans en 2020 et compte aujourd'hui 479 collaborateurs salariés. Les membres du LEO impliqués dans le projet sont Denisa Banulescu-Radu (responsable scientifique), Alexis Direr et Matthieu Picault.
La détection de la fraude est un domaine très particulier de la modélisation statistique. Contrairement à la détection d’anomalies dans le domaine industriel par exemple, elle vise à détecter des transactions frauduleuses issues de comportements rationnels d’agents. Dès lors, la détection des cas de fraude requiert non seulement des compétences en data science et en économétrie (connaissance des modèles statistiques et de leurs propriétés), mais aussi des compétences économiques et juridiques permettant de comprendre les motivations et les comportements stratégiques des fraudeurs. Les motivations de l’IdR « Data Science et Détection de Fraude en Assurance » sont principalement liées (i) à la modélisation du comportement stratégique des fraudeurs dans le domaine de l’assurance ; (ii) à la nécessité de mettre en place des systèmes de détection efficaces ; (iii) à l’exploitation de nouvelles bases de données permettant d’identifier les mécanismes de la fraude à l’assurance.
Le projet s’organise autour de plusieurs axes : a) une réflexion méthodologique sur les algorithmes de détection de la fraude en assurance ; (b) l’optimisation du traitement des signaux positifs (suspicion de fraudes) émis par le modèle et dimensionnement par rapport aux capacités de traitement et de contrôle ; (c) une réflexion sur la stabilité et la gouvernance des modèles de détection de la fraude ; (d) une réflexion sur les liens avec d’autres modélisations de risque en finance (risque de crédit, par exemple).
L’IdR permettra la mise en place d’un programme de chercheurs invités et d’un cycle de séminaires bimensuels, la formation des data scientists aux problématiques spécifiques de la détection de fraudes en assurances, et le recrutement d’un doctorant qui travaillera sur les thèmes de recherche de l’initiative de recherche.
Chaire Yomoni
Détails
- Initiative de recherche
- Responsables scientifiques : Béatrice BOULU-RESCHEF et Alexis DIRER
- Montant LEO : 180 000 €
- Durée : 15-02-2020 au 14-02-2023 Prolongé jusqu'au 20/04/2024
Prise de risque de l’épargnant français
Le LEO a conclu en 2020 une convention de partenariat avec la fintech Yomoni sous l’égide de l’Institut Louis Bachelier pour la mise en place d’une Initiative de Recherche intitulée « Prise de Risque de l’Épargnant Français » coordonnée par Béatrice Boulu-Reshef et Alexis Direr.
Le LEO a conclu en 2020 une convention de partenariat avec la fintech Yomoni sous l’égide de l’Institut Louis Bachelier pour la mise en place d’une Initiative de Recherche intitulée « Prise de Risque de l’Épargnant Français » coordonnée par Béatrice Boulu-Reshef et Alexis Direr.
Yomoni est une société de gestion de l’épargne et le leader français des robo-advisors. Depuis son lancement en 2015, elle propose à ses clients une gestion de leur épargne financière au sein de différentes enveloppes fiscales (assurance vie, compte titre ordinaire, PEA et plus récemment, Plan d’Epargne Retraite). L'ensemble du process client est digitalisé, du conseil financier automatisée sur la base d’un questionnaire détaillé rempli par le client, jusqu'à la signature électronique du mandat. La digitalisation complète de la relation, ainsi que le recours à des fonds indiciels permet à la fintech d’offrir à ses clients des frais de gestion parmi les plus bas du marché. La société, forte d’une quarantaine d’employés, gère 500 millions d'euros d'actifs pour le compte de 34000 clients.
L’objectif du partenariat est de mener des travaux sur les thématiques des choix d’épargne et de portefeuille des particuliers. Le sujet s’inscrit dans un contexte de participation accrue des épargnants aux marchés financiers, promue par le développement de l’épargne retraite, et la présence d’incitations fiscales en faveur de l’épargne financière. Cette ouverture de l’épargne des particuliers aux marchés financiers s'accompagne d'une responsabilisation accrue en matière de choix d'épargne et d'investissement, ce qui soulève des questions, comme la capacité des épargnants à comprendre les produits dans lesquels ils investissent, à correctement appréhender les risques, à diversifier leurs avoirs, à minimiser les frais, ou encore à tenir leurs positions en cas de chute des marchés.
Le projet part du constat que dans l’industrie des fintechs, la recherche universitaire n’est pas directement accessible pour des structures de petite taille n’ayant pas les capacités (humaines et financières) d’intégrer les ressources nécessaires. Parallèlement, les fintechs disposent de bases de données exclusives et d’une capacité pour la mise en place de procédures de test empiriques et expérimentale éclairant la capacité des épargnants à gérer les risques financiers. C’est en plaçant l’épargnant au centre de leur activité que les fintechs sont parvenues à changer le paysage de l’industrie. Que ce soit au niveau des interactions avec les clients en direct ou les données collectées, les synergies entre les fintechs et la recherche universitaire apparaissent nombreuses.
La thématique de l’IDR s’inscrit dans un contexte de participation accrue des épargnants aux marchés financiers, qui s’explique notamment par le développement de l’épargne retraite, la mise en place d’incitations fiscales en faveur de l’épargne financière, et la baisse continue des taux d’intérêt. Une large gamme de produits financiers risqués et souvent complexes sont proposée aux ménages dans les contrats d’épargne comme le Plan d’épargne en actions, l’assurance vie ou les produits d’épargne retraite. Cette ouverture de l’épargne des particuliers aux marchés financiers s’accompagne d’une responsabilisation accrue en matière de choix d’épargne et d’investissement, ce qui soulève des questions fondamentales, comme leur capacité à diversifier leurs avoirs, à minimiser les frais, ou encore à tenir leurs positions en évitant d’acheter et de vendre aux plus mauvais moments.
Les objectifs qui en découlent se déclinent de la façon suivante : Comment assister les épargnants dans leurs choix d’épargne et de portefeuille ? Quelles décisions d’allocation déléguer au gestionnaire des contrats ? Comment présenter l’information financière sur les risques et les rendements futurs de manière à amener les investisseurs à choisir les meilleurs arbitrages ? Quelles connaissances financières minimales sont-elles nécessaires à une prise de décision éclairée ? Comment sensibiliser les épargnants à l’importance des bonnes pratiques de gestion des risques, avec quels résultats ? Ces questions font écho aux problématiques de recherche les plus actives aujourd’hui.