Alexis DIRER
DIRER
Alexis
Directeur Adjoint
enseignant-chercheurs
Domaine de recherche : Macroéconomie et Finance
Bureau : A231
Travaux
- Publications dans des revues scientifiques
- Ouvrages et rapports
- Documents de travail et autres publications
- Communications
2023
PORTFOLIO CHOICE WITH TIME HORIZON RISK
I study the allocation problem of investors who hold their portfolio until reaching a target wealth. The strategy suppresses final wealth uncertainty but creates a time horizon risk. I begin with a classical mean variance model transposed in the duration domain, then study a dynamic portfolio choice problem with Generalized Expected Discounted Utility preferences. Using long-term US return data, I show in the mean variance model that a large amount of time horizon risk can be diversified away by investing a significant share of equities. In the dynamic model, more impatient investors are also more averse to timing risk and invest less in equities. The optimal equity share is downward trending as accumulated wealth approaches its target.
Lien HAL2021
2019
2018
La stratégie de désinvestissement graduel des marchés financiers sécurise-t-elle réellement l’épargne ?
Résumé non disponible.
Lien HAL2015
Crises financières et contagions internationales : mise en perspective macroéconomique et cliométrique. Une introduction
Résumé non disponible.
Lien HALCrises financières et contagions internationales : mise en perspective macroéconomique et cliométrique. Une introduction
Résumé non disponible.
Lien HAL2014
2011
Are Betting Markets Efficient ? Evidence from European Football Championships
This article investigates the degree of efficiency of the European Football online betting market by using odds quoted by 12 bookmakers on 21 European championships over 11 years. We show that systematically picking out odds inferior to a threshold delivers a rate of return of 4.45% if best odds are selected across bookmakers and 2.78% if mean odds are used. This amounts to backing overwhelmingly favourites whose probability of winning exceeds 90%. Our results only exploit information contained in odds, are robust to the use of real-time data and different sample periods and hold under risk neutrality and expected utility preferences for realistic degrees of risk aversion. Transaction costs reduce profitability but only for small stake bets.
Lien HAL2010
The plan d’épargne retraite populaire (PERP): holders’ characteristics and projected annuity levels
Un produit d’épargne retraite universel a été lancé en France en 2003, le Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP), dont l’objectif est de permettre aux ménages de compléter leur retraite future. A l'aide de données issues d’une large enquête réalisée par TNS SOFRES en 2007 dont un volet porte sur les ménages détenteurs d’un PERP, les auteurs montrent que ce produit s’est diffusé dans l’ensemble des couches sociales et touche en proportion aussi bien les cadres et professions libérales que les ouvriers ou les employés. L’âge des détenteurs suit approximativement une courbe en U avec une participation relativement plus importante des 25-34 ans et des 50-54 ans. Les auteurs appliquent dans un second temps la méthode des résidus simulés pour obtenir des distributions de capital et de versements à partir des données en tranche fournies par l’enquête. Cela permet aux auteurs d’estimer le montant accumulé par les ménages de l’échantillon au moment de la liquidation de leur plan et d’évaluer ainsi quel supplément de ressources ces derniers sont susceptibles d’obtenir pendant la retraite en proportion du dernier revenu d’activité. Les résultats des simulations indiquent que la plupart des souscripteurs bénéficieront d’un revenu d’appoint inférieur à 1 % de leur dernier revenu d'activité.
Lien HALAucune publication disponible pour le moment.
2024
2022
A Data-Driven and Principled Approach to Designing the Tokenomics of a New Blockchain-Based Game
Résumé non disponible.
Lien HAL2020
Intermittent Discounting
A novel theory of time discounting is proposed in which future consumption is less valuable than present consumption because of waiting costs. Waiting is intermittent as individuals' attention is periodically distracted away from future gratifications. The more individuals expect to pay attention to the reward, the more they are impatient. The model revisits the fundamental link between short and long-term impatience and solves two behavioral anomalies: impatience over short durations and sub-additive discounting.
Lien HALPortfolio choice with time horizon risk
I study the allocation problem of investors who hold their portfolio until a target wealth is attained. The strategy suppresses final wealth uncertainty but creates an investment time horizon risk. I begin with a simple mean variance model transposed in the duration domain, then study a dynamic portfolio choice problem with Generalized Expected Discounted Utility preferences. Using long-term US return data, I show in the mean variance model that a large amount of time horizon risk can be diversified away by investing a significant share of equities. In the dynamic model, more impatient investors are also more averse to timing risk and invest less in equities. The equity share is downward trending with accumulated wealth relative to its target. J.E.L. codes: D8, E21
Lien HALEfficient Scoring of Multiple-Choice Tests
This paper studies the optimal scoring of multiple choice tests by using standard estimation theory where obtained scores are efficient estimators of examinees' ability. The marks for wrong selections and omissions jointly minimize the mean square difference between obtained score and ability. Examinees are loss averse, ie. disproportionately weight the penalty for wrong selection in their utility function, which entails a preference for omission. With a limited number of items, it is efficient to incentivize the lowest able to omit as their answers essentially reflect noise. The shorter the test, the stronger the incentives to omit. Loss aversion improves estimators efficiency by inducing more omission, which reduces the need to bias the marks to foster omission. The model also sheds new lights on the statistical properties of two widely used scoring methods: number right and formula scoring. J.E.L. codes: A200, C930, D800
Lien HALBringing present bias back to the present
A focused definition of present bias is proposed which takes preferences as primitives. A present biased individual over-weights immediate costs and benefits relative to those occurring at any point in the future. The definition allows to sort out previous confounds, such as decreasing impatience, choice reversal or short-term impatience. It intuitively connects to usual utility representations of present bias like the quasi-hyperbolic model of Laibson (1997) or the fixed cost model of Benhabib, Bisin and Schotter (2010). J.E.L. codes: D8, E21
Lien HAL2013
Les choix de portefeuille des épargnants sur le cycle boursier et le cycle de vie
Les épargnants détenant des titres financiers risqués ont-ils tendance à investir à contretemps sur les marchés boursiers, achetant au sommet et vendant dans les creux ? Réduisent-ils leur exposition au risque avec l'âge et en particulier à l'approche de la retraite ? Nous répondons à ces deux questions à l'aide des données d'un grand assureur français répertoriant les souscriptions de contrats Madelin entre 2002 et 2009. Les souscripteurs peuvent placer leur épargne dans deux types de support : un fonds en euros composé essentiellement de titres monétaires quasi sans risque, et des fonds en unités de compte représentant des parts d'OPCVM investies en titres dont le rendement est risqué. Nous montrons que la part du capital investie en unités de compte est sensible à la conjoncture boursière, mais essentiellement à la date de souscription du contrat. Une fois la part initiale sélectionnée, une forte inertie des choix de portefeuille est observée puisque les épargnants ne reviennent que très rarement sur la décision prise à l'ouverture. Nous constatons une forte procyclicité des choix d'investissement qui s'explique par une extrapolation de la performance boursière récente. Les nouveaux souscripteurs achètent des actifs risqués lorsque la Bourse monte et cessent d'en acheter quand elle descend. Cela les conduit à détenir une part d'actifs risqués minimum en 2004, au début d'une phase de hausse de quatre ans et une part maximum en 2008 au début de la chute boursière liée à la crise financière. Nous trouvons également que la part risquée décline de façon régulière avec l'âge une fois tenus compte des effets temps et en excluant les effets génération. Le profil par âge décline également dans la configuration inverse (prise en compte des effets génération et exclusion des effets temps) mais la baisse est moins accentuée. Elle est en effet le produit de deux phénomènes. D'une part le nombre d'épargnants investissant dans des actifs risqués tend à s'accroître avec l'âge. D'autre part, conditionnellement à investir, la part risquée diminue avec l'âge. Après une discussion de la plausibilité des différents effets, nous estimons une probabilité de détention d'unités de compte qui croît avec l'âge d'environ 12 points de pourcentage entre 40 et 60 ans, et une part investie en unités de compte conditionnellement à détenir une part positive qui décroît avec l'âge d'environ 6 points de pourcentage entre 40 et 60 ans. La décroissance est trop faible pour amener la part investie à zéro à l'approche de la retraite.
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