Mercredi | 2014-11-19
salle B103, 12h-14h
Ahmed Al Mahdi SAGNA
Nous cherchons dans ce chapitre, à travers une modélisation VAR-structurelle, à identifier les chocs économiques responsables des fluctuations de l’activité dans la zone Uemoa, d’une part. D’autre part, nous cherchons à analyser l’évolution de la convergence de ces chocs, à l’aide d’une estimation dynamique des paramètres d’un modèle d’espace-état (Boone, 1997). Il ressort de cette étude que les chocs d’offre sont globalement responsables des fluctuations de la production dans cette zone. Les fluctuations de l’inflation, à l’exception de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Mali (où on note une forte contribution des chocs d’offre) sont essentiellement expliquées par ses propres innovations. S’agissant des variations de la masse monétaire, les chocs d’offre y contribuent fortement en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Mali et au Burkina Faso. Au Niger, plus de 70% de ces variations sont dues à ses propres innovations. Par contre, au Sénégal, les chocs inflationnistes expliquent 45,35% des variations de la masse monétaire.Résumé L’analyse de l’évolution de l’asymétrie des chocs économiques révèle la présence de fortes asymétries des chocs d’offre et des chocs monétaires. En revanche, les chocs inflationnistes ont globalement convergé dans la zone, à partir de 1995, mettant ainsi en exergue l’efficacité des mesures prises au lendemain de la dévaluation du franc CFA (la surveillance multilatérale (1997) et le Pacte de convergence et de stabilité (en décembre 1999)).