Mardi | 2012-06-05
B103
Fayçal AMRANI
Cet article propose une nouvelle explication de la faible présence des contrats mudharaba dans les bilans des banques islamiques. Nous démontrons que la quasi disparition des contrats de partage dans la pratique des institutions financières islamiques n’est pas liée à la nature de ces contrats mais à la méthode de calcul de la marge bénéficiaire des contrats mark-up. Nous proposons une méthode de calcul qui unifie le coût du financement des deux grandes catégories contractuelles. Cette méthode de calcul prend en compte les spécificités du contrat mudharaba, ce qui permet d’obtenir un partage optimal des profits. C’est surtout la prise en compte des exigences du marché du travail comme facteur d’optimisation qui caractérise le plus ce système de contrats.